L'histoire de L'Art, Introduction
Découvrir ce qu’est l’art & pourquoi l’art.
Comprendre l’art
L’histoire de l’art est un domaine extrêmement vaste, cette discipline a pour objet l’étude des œuvres dans l’histoire, et du sens qu’elles peuvent prendre. Elle étudie également les conditions de création des artistes, la reconnaissance du fait artistique par un public, ainsi que le contexte spirituel, culturel, anthropologique, idéologique et théorique, économique et social de l’art.
L’art et l’homme
Il n’existe pas de mot dans le langage parlé qui permette ainsi de dire en même temps une chose et son contraire, les mots seraient insensés s’ils n’avaient pas un sens, s’ils disaient toujours aussi bien une chose que son exact contraire, si « blanc » signifiait aussi bien « noir » que « blanc ».
Pourtant il nous importe de pouvoir dire « indépendance dépendante » car c’est l’essence de notre existence :
Chacun de nous est une personne totalement indépendante.
Chacun de nous n’est qu’une parcelle de la société et dépend donc entièrement des autres.
L’art a précisément été inventé pour dire avec des formes, les paradoxes de notre existence, qui ne peuvent être dits avec des mots du langage parlé.
Le langage des formes traite aisément des situations paradoxales où une chose est en même temps son propre contraire.
Il permet d’évoquer très simplement avec des formes et des couleurs une situation complexe à la fois rassemblée / écartée et continue / coupée.
La clef qui permet de déchiffrer le langage des formes est la notion d’évolution de la complexité.
En ce qui concerne l’art, c’est l’évolution progressive de la complexité de la société humaine qu’il s’agit de comprendre, car l’art garde trace de cette évolution de la société.
Ce que nous apprend l’art sur l’évolution de la complexité vaut pour n’importe quel phénomène physique qui se complexifie :
Comment à partir d’une eau calme, se crée la complexité d’un tourbillon ?
Comment d’une simple cellule qui se recopie, naît la complexité d’un organisme vivant autonome ?
L’homme a été de tous temps une parcelle individuelle immergée dans l’océan de sa société qui s’est complexifiée progressivement au fil des civilisations, mais il nous a fait l’amabilité de chaque fois noter scrupuleusement par des graphiques précis comment se transformait en lui la perception du rapport de lui-même à son groupe.
Son carnet de bord expérimental, commencé il y a bien plus que 30 000 ans, nous l’avons retrouvé, c’est l‘Histoire de l’art !
La conception de l’Art
L’artnote[[Du latin Ars, artis « habileté, métier, connaissance technique ».
« Ars pouvant également signifier « métier, talent » mais aussi « procédé, ruse, manière de se conduire » et seulement tardivement « création d’œuvres », terme traduisant le grec tekhnè. La signification du terme art s’est historiquement déplacée du moyen vers le résultat obtenu ». Source : Wikipédia]] est une activité humaine, le produit de cette activité ou l’idée que l’on s’en fait, s’adressant délibérément aux sens, aux émotions et à l’intellect. On peut dire que l’art est le propre de l’homme, ce qui le distingue au sein de la nature, et que cette activité n’a pas de fonctions clairement définies.
Effectivement, les définitions de ce concept varient largement selon les époques et les lieux, et aucune d’entre elles n’est universellement acceptée. Ainsi, pour Marcel Mauss, un objet d’art, par définition, est l’objet reconnu comme tel par un groupe.
En Europe, depuis la fin du XVIIIème siècle, ce terme recouvre principalement les produits dits des beaux arts tels que la sculpture, la peinture, l’architecture, les arts graphiques, mais aussi la musique, la danse, la poésie et la littérature. Depuis s’y sont ajouter d’autre formes d’art comme la cuisine, le cinéma, le théâtre, la photographie, la bande dessinée, la télévision, le jeu vidéo, voire l’art numérique. La classification des arts n’est toutefois pas universelle et rechercher une classification unanime semble impossible, voire un anachronisme.
Cette conception de l’art comme activité autonome, comme production par des artistes d’objets que l’on s’accorde à trouver beaux, suivant un jugement de goût, date entre les xviiie et xixe siècles. Mais on considère souvent que l’art moderne et contemporain ont abandonné la notion de beau ou de style intemporel pour ce qui semble être, très généralement, des principes de transgression ou de rupture.
A lire, L’Histoire de l’art, Ernst Hans Gombrich [[Ernst Gombrich a publié la première édition de son Histoire de l’art en 1950. Un ouvrage qui, en bientôt un demi-siècle d’existence, demeure une introduction inégalée à l’ensemble de la création artistique, depuis les premières peintures rupestres jusqu’à l’art de notre vingtième siècle. Dans un style simple et direct, l’auteur met son érudition au service du plus grand nombre et nous fait percevoir l’histoire de l’art comme « un enchaînement ininterrompu de traditions encore vivantes » qui « relie l’art de notre temps à celui de l’âge des pyramides ». Son succès auprès des étudiants comme des amateurs, ce livre le tient incontestablement à cet objectif, dont l’auteur, au fil des rééditions successives, n’a jamais varié : aider à comprendre la cohésion de l’histoire de l’art, plutôt qu’aligner une succession aride de noms, d’œuvres et de dates. Né à Vienne en 1909, Ernst Gombrich fut professeur d’histoire de la tradition classique à l’université de Londres de 1959 jusqu’à sa retraite, en 1976 et il dirigea le Warburg Institute pendant la même période. Il a publié de nombreux ouvrages, reçu diverses distinctions internationales, mais son Histoire de l’art reste son chef-d’œuvre incontesté. Source : Wikipédia.]] pour les amoureux de l’art. Un des ouvrages d’histoire de l’art les plus célèbres, publié pour la première fois en 1950, l’auteur y présente l’ensemble de l’histoire de l’art, des primitifs à l’époque actuelle. Il défend en particulier les thèses suivantes :
L’art égyptien vise à exprimer la forme, l’essence des choses, dans une perspective religieuse (conserver ces choses pour qu’elles accompagnent les morts dans l’au-delà). C’est pourquoi chaque chose y est représentée sous son angle le plus caractéristique (le visage de profil, l’œil de face, le buste de face, le pied de profil, etc.).
L’art grec invente le raccourci et insuffle peu à peu de la vie aux formes abstraites héritées de l’art égyptien (et non l’inverse : il ne s’agit pas d’idéaliser une forme vivante mais de donner vie à une forme abstraite). Par le sfumato, Léonard de Vinci accroît la vie et le réalisme de ses œuvres, en particulier la Joconde (Vinci y utilise le sfumato aux commissures des lèvres et des yeux).
Les impressionnistes, une nouvelle fois, renoncent à l’exactitude pour mieux reproduire l’impression que nous ressentons face aux choses. Van Gogh est à l’origine de l’expressionnisme, Cézanne est à l’origine de l’art abstrait et du cubisme, Gauguin est à l’origine du fauvisme.
Sources : Gombrich, Histoire de l’Art, Wikipédia.
L’histoire de L’Art, Introduction
Un belle approche sur l’art.
Isabelle.